2 févr. 2013

Harlem



Bart_and_Andrea.jpg
Dire que j'en étais à me demander: "Et si je balançait Eisbaer en dernier recours? Que penseraient les lecteurs d'un post-réminiscence sur une étoile électro des 80's?" Mais c'est après une réflexion relativement courte que je me rendis compte que ma ringardise n'avait d'égale que mon exubérance et qu'il était temps de calmer mes ardeurs, même face à une basse aussi destructrice que celle que possédait le titre sus-nommé. Tant pis. C'est que je m'en voudrais de vous infliger des références si peu glorieuses.

Je suis ingrate, mais je le dis. Vous délaisser ainsi est inhumain, c'est ainsi que j'ai décidé de vous emmener quelque part pour me faire pardonner.



Bière, bière, étincelle puis fumée
Danser dans des cimetierre, c'est comme ça qu'on traite la vie!
Qu'on la domine
Avec des verres qui tournent
C'est tout ce qu'on sait faire. On est des condamnés à la liberté et à vivre dehors.
Et j'ai la preuve, ce n'est pas tout le monde qui refuserait un verre d'eau à quelqu'un en feu. Quoique... J'arrête les private joke, mais à regret, parce que c'est un peu tout ce qu'il me reste pour chroniquer ces hyperhactifs de la vie. J'ai dors et déja usé de tous les noms, homonymes, adjectifs qualificatifs et superlatifs pour les décrires, eux, les tant convoités, mais j'ai toujours et toujours envie de vous les montrer. Parce que peut être qu'ils méritent d'être aimé par autant de gens que de gens qu'ils bénissent de leur musique (oui, je car je vous rapelle qu'ils font ça pour nous, hein).
Sans rancune, les gars, ok? Vous êtes chacuns spéciaux à votre manière, mais même la Terre a du mal à tous vous porter, alors moi à tous vous présenter...J'vous aime quand même.

29 déc. 2012

WARM SODA, les excellents débuts d'un jeune groupe




            Il y a environ deux semaines, je découvrais une chanson, instantanément, j 'accroche ! Une révélation comme je n'en avais pas eu depuis un certain temps. Cette chanson, c 'est Reaction, d'un groupe que je ne connaissais pas jusqu'à ce samedi matin de début décembre ; j'ai nommé WARM SODA, le dernier né de Matthew Melton, après la dissolution de son ancien groupe, Bare Wires...




Reaction, c'est cette chanson, qu'on a du mal à classer ; est-ce de la pop ? nan, trop saturé ; glam, peut-être ? et cette ligne de basse ? Incroyable ! En tout cas elle swingue, et donne envie danser sous le soleil de la côte Ouest, de jouer de la guitare dans sa cave, de boire du soda chaud même...!
En tout cas, elle ne peut laisser personne indifférent...Leurs autres chansons sont elles dans la même veine ?
C'est parti pour une petite recherche sur youtube. Horreur !!! Pas d'album, seulement deux autres morceaux, plus un quatrième, un live au son pourri qui ne nous avance pas tellement... Déception, dégoût, résignation, re-déception, et j'en passe !
Je reste sur ma fin, c'est des petits malins ces gars là... Bref, l'album est prévu pour début 2013, en espérant que ce soit plutôt janvier que mars !

Cela dit, il ne me reste plus qu'à me consoler avec les 3 chansons diffusées jusqu'ici ; Reaction, Spellbound concentré d'énergie et de garage rock, assez différent de la précédente, mais qui donne toujours autant la pêche !



Et enfin, I'm Waiting For the Man, reprise de la chanson du Velvet, réarrangée, mais qui reste relativement fidèle à l'original. Ils réussissent le challenge de donner un petit coup de jeune à ce classique, comme ces autres artistes ayant participé à cet album hommage au Velvet Underground.



On a vite fait le tour de la discographie de Warm Soda, qui malgré son talent a décidé de nous faire patienter, alors, j'espère bientôt être mesure de pouvoir vous donner des nouvelles de ce groupe plus que prometteur !



11 nov. 2012

Allah-Las

Bon, que tout soit clair, je ne compte pas vous jouer la carte du retro à chaque coup. Ni celui des jeunes rockers-globe trotters. Parce que je vais vous dire, après By the Sea et Work Drugs je suis complètement (ouais, même que je le souligne) à cours de mots. Et oui, c'est comme ça. Et aussi un peu parce que je suis terriblement jalouse de ces gens, mais alors tellement. Mais, je pense qu'après tout, mes états d'âmes doivent quelque peu vous lasser.
Mais avouez, quand même, avouez...Comme ils nous font baver, dans leur paradis inventé. Avec leur riffs mille fois répétés, comme ils sont une bonne petite bande qui réussit... Comme ils aiment leur état doré et comme on rumine de le trouver magnifique aussi. Leur bonheur, leur insouciance et notre faux désespoir boudeur. On fait semblant que cela n'existe plus, tout ça pour qu'une jeune bande de musicos vienne nous traîner leur photos avec audace sous le nez, tout ça pour qu'à la fin on nous dise: NON. Tout ça existe encore.
Et moi, je les déteste tout, je les déteste tout, je me déteste de les détester, et je me demande qu'est-ce qu'ils ont fait. Vous voyez, il serait bien que les gens arrêtent d'ouvrir les yeux, de voir la réalité en face, berk, berk, berk. Qu'ils apprenent plutôt à les fermer pour voir ce qu'ils veulent. J'en ai bien marre, moi, qu'on considère de plus en plus que croire en ses rêves, c'est croire au Père Noël.
Je proclame la révolution des fous: Nous sommes malades, nous sommes trop idéalistes pour ce monde, sommes-nous vraiment si incurables? Oui. Et bien nous en sommes fiers. Parfaitement.


30 oct. 2012

The Only Way To Swim

Bear Witch Projetc.
Stop! Chut. Je demande un moment d'emerveillement collectif devant le titre de cet article. N'est il pas magnifique, génialement conçu, superbement bien pensé dans sa syntaxe ainsi que dans le choix des mots effectué? Agréable et fondant dans la bouche, comme le dernier petit bout de glaçon qu'on croque dans le thé glacé un jour d'été? La chanson éponyme donne la même sensation.

  
Et comme il y a, pour notre plus grand bonheur, des gens qui n'ont rien d'autre à faire que de recenser les jolis p'tits sons, j'aimerais vous présenter un de ces gars que j'aime bien, Sounds Better With Reverb.
C'est notamment aussi grâce à lui que j'ai pu faire la rencontre de l'accomplissement d'un monde, plus précisément de la face déjantée de l'onirisme, bref, d'une tuerie, The Devil and a Penny.

Parce que leur nom, celui de leur LP, et leur artwork, leur musique, tout claque chez eux, prétendre pouvoir se retenir de ne pas en parler ici serait aussi prétentieusement illusoire que de ne prétendre pouvoir ne prendre qu'un seul et unique Granola. Et bises depuis le Monde des Merveilles.

29 oct. 2012

Passez de bonne vacances, fêtez Halloween, mangez de potiron, attrapez la crève, etc !



Bonne nouvelle pour certains, c'est les vacances ! Pour d'autres, comme les lecteurs de ce blog, ça risque d'être un peu moins réjouissant ; en effet je crains ne pas avoir le temps de vous mijoter un petit article que vous risqueriez d'adorer ! Du coup pour me rattraper, j'ai décidé de vous laisser un petit lien vers le site d'un magazine très connu. Cette page est bien évidemment à écouter, une chanson par jour et les vacances seront déjà presque finies ! Je vous laisse donc avec ce top 10 très sympa, fait à l'occas' du concert privé des Stones la semaine dernière !

http://www.lesinrocks.com/2012/10/25/musique/concerts/top-10-les-chansons-oubliees-des-rolling-stones-11303454/




20 oct. 2012

Brett Anderson (Frozen Roads)

Il existait un temps, un peu éloigné, un peu paumé, un temps ou il s'est passé tant de choses simultanément que l'on se perdait parmi les histoires. Que d'étoiles déboulant sur le marché, d'autres se salissant, d'autre s'éteignant. Et on ne savait plus trop ou regarder. Mais peu importe. Après tout, c'est mieux que le contraire.
Dans tout ça, il y avait une histoire, l'hisoire d'un mec très bien. Moi, je l'aime beaucoup, Brett Anderson. Enormément, même. Il a des yeux d'anglais qui me tuent tout le temps! C'est un peu mon "magnifique", vous savez, l'artiste pour lequel on a trop d'affection, qu'on aimerait tellement connaître. Tout en savant que ce serait peut être une mauvaise chose, parce qu'on est jamais à l'abri d'un mythe détruit.
Puis il n'a pas fait que ça, je veux dire, de se détruire (dans la joie et la bonne humeur, comme le veut l'usage des rockers passés). A un moment donné il a dû se rendre compte qu'il n'était qu'un poète.
 


Ses paroles qui ressemblent à un poème japonais sur les saisons. Et j'adore ses mains, aussi. On dirait les miennes. Osseuses et bossues, presques extraterrestres. Et le fond blanc, et sa tête qui bouge avec la musique. Une des vidéos les plus captivante que je n'ai jamais vue.


19 oct. 2012

The Animals



L'histoire commence à Newcastle upon Tyne, ville un peu glauque du nord-est de l'Angleterre où se rencontrent Alan Price, Chas Chandler, Hilton Valentine et John Steel. Ils forment un petit groupe appelé "the Alan price rythm'n'blues combo"  jusqu'à ce que les rejoignent Eric Burdon. Ils font alors des reprises de grands standards, comme John Lee Hooker, Sonny Boy Williamson, Jimmy Reed ...

Ils sont très rapidement surnommés "the animals", de par la voix rauque, profonde d'Eric Burdon et de leur animalité sur scène ; le groupe adopte ce nom à partir de 1963, moment où ils bougent à Londres, quand la gloire commence à sourire à quatre mecs à frange de Liverpool...En effet c'est les débuts du Swinging London, de la British invasion et j'en passe. Le monde de la musique ne pense qu'anglais ; de préférence avec un petit accent des faubourgs, et les plus grands bluesmen sont redécouverts par des milliers de personnes...


Pourquoi les Animals sont-ils moins souvent cités que les Stones, les Kinks ou même les Yardbirds ? A cause du côté éphémère de la formation d'origine ? Pour leur nombre impressionnant de séparation/reformation ? Parce que leurs morceaux les plus connus sont des reprises ?

Je pense que tout cela a forcément joué. Le départ d'Alan Price en 65, membre fondateur du groupe à l'orgue magnifique, a quelque part changé l'esprit du groupe irréversiblement et que, malgré les multiples formations créées par la suite, Eric Burdon n'a jamais réussi à retrouver. Quant à leurs reprises, ce n'est pas seulement du mimétismes, non ce ne sont pas de pâles imitations faites par un groupe débutant qu'on souhaiterait oublier très vite ; on y retrouve une patte si j'ose dire, ce qui nous assure que la chanson est devenue leurs. Tout ça grâce à la voix âpre de Burdon, aux keyboards de Price, à leur musique magnifique, entraînante, etc. "House of the rising sun", est leur premier single à entrer dans les charts des deux côtés de l'Atlantique. Cette reprise de Nina Simone, dont les paroles ont été légèrement modifiées, sort en 1964, c'est leur premier single. Il n'a bien sûr quasiment rien à voir avec l'original et aurait de quoi donner des frissons à un rocher en haute-montagne. En l'écoutant, cette chanson donne l'impression de se retrouver à New-Orleans, peut-être pas loin de ces bluesmen si célèbres, avec ce pauvre gars, près du bordel... Cette atmosphère si particulière, on la retrouve dans nombre de leurs morceaux, chose étonnante de la part de jeunes british de souche, non ?
Au fur et à mesure de la décennie, leur répertoire, comme celui de beaucoup d'autres, évolue et de blues devient presque ce que nous appelons rock 60'. Alan Price quant à lui, il quitte le groupe , à cause de sa peur de l'avion, qui l'empêche de participer à la tournée américaine et se lance dans une carrière solo ; cependant,  il est rapidement remplacé par Mickey  Gallahger puis Dave Rowderry mais Eric Burdon  dissout les Animals une première fois en 66. Price participera aux reformations du groupe dans les années 70/80.